Respounchous : Différence entre versions
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Quand il est fraîchement cueilli, on peut le manger cru en salade. Sinon, il faut mieux le blanchir 2 ou 3 min dans de l'eau bouillante légèrement vinaigrée pour effacer un peu son amertume. Dans cette recette, je propose de l'associer à l'aillet et à l'oignon de printemps dans une omelette aux herbes. | Quand il est fraîchement cueilli, on peut le manger cru en salade. Sinon, il faut mieux le blanchir 2 ou 3 min dans de l'eau bouillante légèrement vinaigrée pour effacer un peu son amertume. Dans cette recette, je propose de l'associer à l'aillet et à l'oignon de printemps dans une omelette aux herbes. | ||
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Version actuelle datée du 18 novembre 2022 à 19:46
Têtes de Tamier commun que l'on consomme crues ou cuites en salade ou en omelette.
Sommaire
Auteurs[modifier]
On apprend à cuisiner les respounchous en discutant avec les vendeurs sur les marchés du Tarn.
Postée par : Bertrand Lenclos.
Contexte[modifier]
Dans le Tarn, on peut trouver des respounchous sur le marché ou en se promenant dans les sous-bois ou les talus. Seule la pointe de cette plante appelée aussi Tamier commun est comestible. On la confond souvent avec l'asperge sauvage, mais elle est plus grosse et plus amère. C'est un ingrédient particulièrement apprécié dans le Tarn et dans le sud de l'Aveyron. D'après cet article de la Dépêche : "la dégustation des respounchous se serait développée autour des anciennes zones ouvrières. Ce sont les ouvriers des mines de charbon de Carmaux, ouvertes à la fin du XIXe siècle, qui auraient lancé la consommation du tamier. Sa cueillette comme celle des champignons, des fruits sauvages, des escargots permettait aux ouvriers d’améliorer leur alimentation et de faire des économies".[1]
Quand il est fraîchement cueilli, on peut le manger cru en salade. Sinon, il faut mieux le blanchir 2 ou 3 min dans de l'eau bouillante légèrement vinaigrée pour effacer un peu son amertume. Dans cette recette, je propose de l'associer à l'aillet et à l'oignon de printemps dans une omelette aux herbes.
La recette[modifier]
Temps de préparation[modifier]
- Préparation : 20 min
- Cuisson : 15 min
Ingrédients[modifier]
Pour 4 personnes :
- 1 ou 2 bottes de respounchous
- 1 cuillère à soupe de vinaigre de maison
- 8 œufs
- 2 aillets
- 2 oignons nouveaux de printemps
- sel et poivre du moulin
Préparation[modifier]
- Éplucher, laver et hacher grossièrement l'oignon et l'aillet.
- Laver les respounchous, les couper pour ne garder que les 10 cm du côté de la tête. Les plonger 2 à 3 min dans de l'eau bouillante vinaigrée. Les égoutter soigneusement. Couper en tronçons de 1 à 2 cm.
- Faire revenir l'aillet, l'oignon frais et les respounchous dans une poêle avec un peu d'huile d'olive. À la première coloration, sortir du feu. Laisser un peu refroidir et mélanger dans un bol avec les œufs battus, le sel et le poivre.
- Faire chauffer une poêle propre. Ajouter un peu d'huile d'olive. Quand l'huile est bien chaude, verser d'un coup la préparation. Cuire à feu vif sans remuer. Arrêter la cuisson à temps de sorte que la surface de l’omelette reste baveuse.
- Servir immédiatement.
Astuces[modifier]
- Variante : libre à vous d'associer les respounchous à d'autres ingrédients, champignons, lardons, pommes de terre...
- Variante : quand on vient de les cueillir, inutile de blanchir les respounchous. On peut même les manger crus en salade avec une vinaigrette.
Ce qu'on boit avec ça[modifier]
Un vin rouge paysan du Tarn.
Notes[modifier]