Poulet aux 40 gousses d’ail : Différence entre versions

De Recettes de famille
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Ligne 26 : Ligne 26 :
 
# Séparer 40 belles gousses d’ail (par poulet... cela dit pour le cas où il y en aurait plusieurs) en les laissant en chemise.
 
# Séparer 40 belles gousses d’ail (par poulet... cela dit pour le cas où il y en aurait plusieurs) en les laissant en chemise.
 
# Saler et poivrer le poulet à l’intérieur, y introduire une feuille de laurier et une ou deux branches de thym.
 
# Saler et poivrer le poulet à l’intérieur, y introduire une feuille de laurier et une ou deux branches de thym.
# Faire revenir le poulet dans un mélange de beurre et d’huile (juste la quantité nécessaire), pour qu’il soit bien doré sur toutes ses faces, en commençant par un côté, puis l’autre, le dos et enfin le ventre. Jeter la graisse si elle a brûlée. Remettre un bon morceau de beurre, quand il grésille arroser d’un bon verre de vin blanc (10 à 15 cl), faire réduire le vin, ajouter les gousses d’ail et le bouillon de volaille, couvrir et faire mijoter doucement (ce mijotage peut se faire au four, la cuisson y est plus égale, mais il faut évidemment que le bouton de la cocotte ne soit pas en plastique !). Selon la grosseur de la volaille (ou des volailles) la cuisson demande 1 heure à 1 heure 15 : le poulet est d’autant meilleur qu’il est bien fondant. Veiller surtout à ce qu’il ne brûle pas, pour cela il est bien de le retourner de temps en temps en commençant – là encore – par les côtés. À mi-cuisson (ou avant si l’on voit que la volaille risque d’attacher) ajouter un peu de bouillon de poule chaud. Pour un seul poulet 30 cl doivent suffire, mais si la réduction de la sauce est trop forte on peut mettre progressivement jusqu'à 1/2 litre de bouillon.
+
# Faire revenir le poulet dans un mélange de beurre et d’huile (juste la quantité nécessaire), pour qu’il soit bien doré sur toutes ses faces, en commençant par un côté, puis l’autre, le dos et enfin le ventre. Jeter la graisse si elle a brûlé. Remettre un bon morceau de beurre, quand il grésille arroser d’un bon verre de vin blanc (10 à 15 cl), faire réduire le vin, ajouter les gousses d’ail et le bouillon de volaille, couvrir et faire mijoter doucement (ce mijotage peut se faire au four, la cuisson y est plus égale, mais il faut évidemment que le bouton de la cocotte ne soit pas en plastique !). Selon la grosseur de la volaille (ou des volailles) la cuisson demande 1 heure à 1 heure 15 : le poulet est d’autant meilleur qu’il est bien fondant. Veiller surtout à ce qu’il ne brûle pas, pour cela il est bien de le retourner de temps en temps en commençant – là encore – par les côtés. À mi-cuisson (ou avant si l’on voit que la volaille risque d’attacher) ajouter un peu de bouillon de poule chaud. Pour un seul poulet 30 cl doivent suffire, mais si la réduction de la sauce est trop forte on peut mettre progressivement jusqu'à 1/2 litre de bouillon.
 
# Lorsque que le poulet est cuit (c’est-à-dire que les articulations peuvent se détacher sans effort) le sortir de la cocotte et le découper. Réserver l’ail. Vérifier la sauce : si celle-ci est trop liquide la faire réduire doucement jusqu’à consistance onctueuse, si au contraire il n’y en a plus ou plus assez, verser un peu d’eau chaude dans la cocotte et racler tous les sucs, ajouter au besoin un peu de beurre et, après avoir goûté, compléter suivant les goûts en sel et en poivre. Avec un pilon ou à défaut une cuillère, presser les gousses d’ail dans une (assez) grande passoire en recueillant, dans un bol ou directement dans la cocotte, la purée. Bien mélanger la sauce, remettre les morceaux de poulet et servir.
 
# Lorsque que le poulet est cuit (c’est-à-dire que les articulations peuvent se détacher sans effort) le sortir de la cocotte et le découper. Réserver l’ail. Vérifier la sauce : si celle-ci est trop liquide la faire réduire doucement jusqu’à consistance onctueuse, si au contraire il n’y en a plus ou plus assez, verser un peu d’eau chaude dans la cocotte et racler tous les sucs, ajouter au besoin un peu de beurre et, après avoir goûté, compléter suivant les goûts en sel et en poivre. Avec un pilon ou à défaut une cuillère, presser les gousses d’ail dans une (assez) grande passoire en recueillant, dans un bol ou directement dans la cocotte, la purée. Bien mélanger la sauce, remettre les morceaux de poulet et servir.
  

Version du 23 octobre 2022 à 15:40

Poulet cuit "à l'étouffée" avec 40 gousses d'ail dans une cocotte hermétiquement fermée.

Auteurs

Je ne sais plus par quelle revue cette recette est entrée dans la famille, en tout cas ce poulet est devenu un classique par la facilité de sa préparation jointe au bel effet que produisent les 40 gousses d’ail.

Postée par : Pierre Mégrot.

La recette

Temps de préparation

  • Préparation : 45 min
  • Cuisson : 1 h à 1 h 15

Ingrédients

Pour 6 à 8 personnes :

  • 1 poulet
  • 40 gousses d’ail non pelées
  • 10 à 15 cl de vin blanc sec
  • 30 cl de bouillon de volaille
  • beurre
  • huile blanche
  • 1 feuille de laurier
  • 1 ou 2 branches de thym
  • sel fin et du poivre du moulin

Préparation

  1. Séparer 40 belles gousses d’ail (par poulet... cela dit pour le cas où il y en aurait plusieurs) en les laissant en chemise.
  2. Saler et poivrer le poulet à l’intérieur, y introduire une feuille de laurier et une ou deux branches de thym.
  3. Faire revenir le poulet dans un mélange de beurre et d’huile (juste la quantité nécessaire), pour qu’il soit bien doré sur toutes ses faces, en commençant par un côté, puis l’autre, le dos et enfin le ventre. Jeter la graisse si elle a brûlé. Remettre un bon morceau de beurre, quand il grésille arroser d’un bon verre de vin blanc (10 à 15 cl), faire réduire le vin, ajouter les gousses d’ail et le bouillon de volaille, couvrir et faire mijoter doucement (ce mijotage peut se faire au four, la cuisson y est plus égale, mais il faut évidemment que le bouton de la cocotte ne soit pas en plastique !). Selon la grosseur de la volaille (ou des volailles) la cuisson demande 1 heure à 1 heure 15 : le poulet est d’autant meilleur qu’il est bien fondant. Veiller surtout à ce qu’il ne brûle pas, pour cela il est bien de le retourner de temps en temps en commençant – là encore – par les côtés. À mi-cuisson (ou avant si l’on voit que la volaille risque d’attacher) ajouter un peu de bouillon de poule chaud. Pour un seul poulet 30 cl doivent suffire, mais si la réduction de la sauce est trop forte on peut mettre progressivement jusqu'à 1/2 litre de bouillon.
  4. Lorsque que le poulet est cuit (c’est-à-dire que les articulations peuvent se détacher sans effort) le sortir de la cocotte et le découper. Réserver l’ail. Vérifier la sauce : si celle-ci est trop liquide la faire réduire doucement jusqu’à consistance onctueuse, si au contraire il n’y en a plus ou plus assez, verser un peu d’eau chaude dans la cocotte et racler tous les sucs, ajouter au besoin un peu de beurre et, après avoir goûté, compléter suivant les goûts en sel et en poivre. Avec un pilon ou à défaut une cuillère, presser les gousses d’ail dans une (assez) grande passoire en recueillant, dans un bol ou directement dans la cocotte, la purée. Bien mélanger la sauce, remettre les morceaux de poulet et servir.

En accompagnement

Comme accompagnement de ce plat on peut prévoir soit des tagliatelles (veiller dans ce cas à ce qu’il y ait assez de sauce), soit des pommes de terre (petites ou moyennes) sautées entières également en cocotte et en robe des champs. Mais divers légumes peuvent convenir : Endives braisées, fonds d’artichauts, tranches de céleri grillées...

Astuces

  • Très conseillé : si la préparation, compte tenu du nombre de convives, comporte plusieurs poulets, on les rôtira successivement
  • Variante : il y a une alternative à la sauce et à la présentation finale : la sauce est préparée comme indiqué, mais au lieu de piler les gousses d’ail on peut les laisser entières et servir tel quel. C’est généralement ce que l’on me demande dans ma famille. Le choix peut être proposé aux convives en cours de cuisson. Évidemment il s’applique à toute la table.
  • À éviter : attention : les aulx ne doivent pas être pelés.

Ce qu'on boit avec ça

médoc, château La Tour de By, Marc Pagès à Bégadan.

Notes